Affaire M. D.G (Homicide involontaire – homicide routier). Quand l’intervention de l’avocat indemnisation préjudice corporel permet d’obtenir 163 000 euros non prévus par l’assureur.

Transaction/jugement

Qui est la victime ?

Mme A.G est décédée dans un accident de la circulation près de Laon, en Picardie. Un samedi après-midi, elle faisait du shopping avec sa meilleure amie pour trouver un cadeau à son mari, pour son anniversaire. Sur le chemin du retour, une bretelle d’accès à la nationale. C’est un endroit compliqué. La voie d’insertion est très courte. La visibilité est mauvaise. Le véhicule conduit par la meilleure amie de la victime va être percuté. Mme A.G décède.

Monsieur G. apprend la nouvelle. Comme les 4 enfants du couple, son cœur s’est arrêté de battre quand il a appris que son épouse était partie. Il lui fallait plusieurs jours pour prononcer un mot. Pour relever la tête. Après avoir géré les obsèques, il recevait un coup de fil de l’assurance du véhicule du responsable qui lui parlait d’indemnisation pour le préjudice moral. Il ne comprenait pas. Pas de force. Pas envie.

Sa belle-sœur, la sœur de la victime, prenait contact avec Me Antoine Régley. Elle avait entendu parler de lui comme étant un avocat compétent dans l’accompagnement des victimes. Sur le plan humain d’abord. Sur le plan indemnitaire ensuite. Son idée, évidemment, n’était pas de s’enrichir. Mais la situation du couple était particulière. Madame devait reprendre un travail salarié alors que Monsieur, lui, chercherait un autre emploi. Les démarches n’avaient pas encore été faites. Le décès de A. bouleversait tout. Monsieur n’avait plus d’emploi. Il fallait en trouver un. Mais comment faire. Qui s’occuperait des enfants. Voilà plus de 10 ans que la victime était maman au foyer…

C’est devant ce vide abyssal que Monsieur G rencontrait Me Régley, avocat homicide routier, avocat indemnisation homicide involontaire.

Ce que l’avocat indemnisation homicide routier a apporté ?

Comme pour chaque affaire similaire, Me Régley, avocat indemnisation de victimes de la route, écoutait son client. Ses douleurs. Ses incompréhensions. Ses peurs. Ses inquiétudes. Dans un second temps, il lui expliquait toutes les étapes qu’ils devraient traverser ensemble. L’enquête. Le procès. L’indemnisation.

Devant la situation particulière du conjoint, et des enfants, M.G était décidé de prendre contact immédiatement avec l’assurance pour faire augmenter l’offre du préjudice moral, évidemment. Mais, surtout, il était indispensable d’obtenir une indemnisation au titre du préjudice économique, comme dans le dossier de Mme C.D (lien vers ce résultat).

Le préjudice économique peut se résumer comme les pertes financières dont le foyer ne dispose plus, le défunt n’apportant plus de revenus tirés de son travail. Les sommes obtenues au titre de ce préjudice de la nomenclature Dintilhac permettent donc de payer les factures, et maintenir le conjoint et les enfants dans des conditions matérielles égales à celles d’avant. Pour plus de précisions, une vidéo est consultable ici.

Dans ce dossier, un problème de taille se pose. La victime n’apportait aucun revenu au foyer puisqu’elle n’avait pas de travail rémunéré. Dans un premier temps, il était envisagé de mettre en avant son projet de reprise. Cependant, rien de concret n’avait été réalisé. C’est en toute logique que l’assurance opposait à Me Régley, avocat préjudice corporel Lille, qu’il n’existait pas de préjudice indemnisable, hors le préjudice d’affection et les frais d’obsèques.

Après plusieurs heures de travail et de recherches de jurisprudences, Me Antoine Régley, avocat indemnisation homicide routier / homicide involontaire, réussissait à convaincre l’assurance d’indemniser le conjoint alors même que la défunte ne travaillait pas.

Aussi, outre les 27 000 euros de préjudice d’affection – la France a normé ces préjudices mais il faut se battre pour demander plus – c’est 163 000 euros en plus, qui ont été obtenus par l’avocat au titre du préjudice économique.

C’est un véritable tour de force !!!

Évidemment, les enfants ont également été indemnisés au titre de ce préjudice, comme celui du préjudice moral. Les autres membres de la famille, aussi.